Toulouse et ses Bienfaiteurs
Toulouse, la ville rose du sud ouest, chef-lieu de la Haute Garonne à dans son enceinte des lycées, des hopitaux et des cliniques dédiés à certains bienfaiteurs sans oublier Pierre Paul Riquet et le Canal du midi.
Vous trouverez ci dessous les personnages cités dans mon livre.
Je vous les délivre par ordre chronologique dont vous trouverez ci dessous leurs timbres ou des documents inédits les concernants.
Paré Ambroise (Clinique), Fermat Pierre (lycée), Riquet Pierre-Paul (canal du midi), Pinel Philippe (médecin de l'hopital de Lagrave), Larrey Dominique et son fils Hyppolite (Hopital), Pasteur Louis (clinique), Berthelot Marcellin (lycée) et Sabatier Paul (université).
Vous trouverez ci dessous les personnages cités dans mon livre.
Je vous les délivre par ordre chronologique dont vous trouverez ci dessous leurs timbres ou des documents inédits les concernants.
Paré Ambroise (Clinique), Fermat Pierre (lycée), Riquet Pierre-Paul (canal du midi), Pinel Philippe (médecin de l'hopital de Lagrave), Larrey Dominique et son fils Hyppolite (Hopital), Pasteur Louis (clinique), Berthelot Marcellin (lycée) et Sabatier Paul (université).
Ambroise Paré (1510-1590)

CM du 25 oct. 1943 – Timbre n° 589 Série célébrités du XVI° siècle
Ambroise Paré
(1510-1590)
Ambroise Paré, chirurgien français, surnommé le « Père de la chirurgie moderne », naquit à Bourg-Hersant, près de Laval (Mayenne) en 1510 et mourut à paris le 20 décembre 1590. Il fût d’abord chirurgien de l’armée française en Italie, en 1536, ensuite prévôt du Collège de chirurgie de Paris, et chirurgien de plusieurs rois successifs.
C’est dit-on, au siège de Metz, ville dans laquelle il se trouvait avec la garnison française commandée par François de Guise, qu’il appliqua ses nouveaux principes sur les amputations. Ambroise Paré était tellement admiré et estimé, que, malgré sa qualité de Huguenot, Charles IX refusa de le laisser égorger, lors de la Saint-Barthélemy.
Il a laissé de nombreux et précieux ouvrages anatomiques ; « Anatomie universelle du corps humain ». Dix livres de chirurgie : Traité de la peste, de la petite vérole, de la rougeole et de la lèpre ; Génération de l’homme. Etc. Sa statue en bronze, due au ciseau du célèbre sculpteur David d’Angers, a été érigée à Laval, en 1841
Pierre de Fermat (1601-1665)

EPJ du 18 aout 2001 – Timbre n° 3420 – 400° Anniversaire de la naissance de Pierre de Fermat
Pierre de Fermat
(1601-1665)
Qu’un Lycée toulousain porte son nom n’est pas étonnant. Pierre de Fermat, né à Beaumont de Lomagne en 1601, a fait ses études de droit à Toulouse, puis à Orléans. Il fut ensuite magistrat auprès du parlement de la ville rose puis membre de la chambre de l'édit de Castres.
Mais cet hommage est rendu au mathématicien qu’il fut en parallèle.
Surnommé « le prince des amateurs », Il fut en particulier le père fondateur de la théorie moderne des nombres, « la branche des mathématiques qui étudie les nombres entiers ».
Il est surtout connu pour son principe en optique dans lequel il s’oppose à Descartes : si pour ce dernier la lumière est soumise à diverses forces lors de son trajet, pour Fermat, elle prend le chemin le plus court. Avec Descartes, il est à l’origine de la création de la géométrie analytique, dont il est le premier à donner une méthode générale pour la détermination des tangentes à une courbe plane, avec Leibniz et Newton à celle du calcul infinitésimal, et avec Pascal à celle du calcul des probabilités.
Enfin, il rendit fous des générations de mathématiciens qui ont mis plus de trois siècles à démontrer son théorème selon lequel : « Il n'existe pas de nombres entiers non nuls x, y et z tels que : x (facteur n) + y (facteur n) = z (facteur n) dès que n est un entier strictement supérieur à 2 ». Le mathématicien anglais Andrew Wiles en viendra à bout en 1994 dans une démonstration de plus de cent pages.
Pierre de Fermat décède le 12 janvier 1665 à Castres. Beaumont de Lomagne, fière de l’enfant du pays, organise tous les ans la « Fête à Fermat », manifestation scientifique populaire (conférences mathématiques, ateliers, expositions, spectacles). La ville consacre par ailleurs une partie de son site à son homme de génie.
(1601-1665)
Qu’un Lycée toulousain porte son nom n’est pas étonnant. Pierre de Fermat, né à Beaumont de Lomagne en 1601, a fait ses études de droit à Toulouse, puis à Orléans. Il fut ensuite magistrat auprès du parlement de la ville rose puis membre de la chambre de l'édit de Castres.
Mais cet hommage est rendu au mathématicien qu’il fut en parallèle.
Surnommé « le prince des amateurs », Il fut en particulier le père fondateur de la théorie moderne des nombres, « la branche des mathématiques qui étudie les nombres entiers ».
Il est surtout connu pour son principe en optique dans lequel il s’oppose à Descartes : si pour ce dernier la lumière est soumise à diverses forces lors de son trajet, pour Fermat, elle prend le chemin le plus court. Avec Descartes, il est à l’origine de la création de la géométrie analytique, dont il est le premier à donner une méthode générale pour la détermination des tangentes à une courbe plane, avec Leibniz et Newton à celle du calcul infinitésimal, et avec Pascal à celle du calcul des probabilités.
Enfin, il rendit fous des générations de mathématiciens qui ont mis plus de trois siècles à démontrer son théorème selon lequel : « Il n'existe pas de nombres entiers non nuls x, y et z tels que : x (facteur n) + y (facteur n) = z (facteur n) dès que n est un entier strictement supérieur à 2 ». Le mathématicien anglais Andrew Wiles en viendra à bout en 1994 dans une démonstration de plus de cent pages.
Pierre de Fermat décède le 12 janvier 1665 à Castres. Beaumont de Lomagne, fière de l’enfant du pays, organise tous les ans la « Fête à Fermat », manifestation scientifique populaire (conférences mathématiques, ateliers, expositions, spectacles). La ville consacre par ailleurs une partie de son site à son homme de génie.
Pierre Paul Riquet (1604-1680)

CM du 18-19 oct. 1980 – Timbre n° 2100 – Tricentenaire de la mort de Pierre Paul Riquet Château de Bonrepos-Riquet, 31590 Verfeil – Cachet à date de Bonrepos-Riquet
Pierre Paul Riquet
(1604-1680)
Biterrois célèbre, P.P. Riquet est l’inventeur et le fondateur du canal du midi dans le sud de la France entre la Garonne et la mer Méditerranée. Né vraisemblablement en 1609 (et probablement le 29 juin, le jour de la fête de saint Paul et saint Pierre, dont il porte les prénoms) dans une famille de commerçants aisée, il préfère dans sa jeunesse la langue d'oc au français, et seules les sciences et les mathématiques l'intéressent.
Il se marie à l'âge de 19 ans, avec Catherine de Milhau, fille d'un bourgeois de Béziers et s'installe au pied de la Montagne Noire, dans la ville de Revel. En 1651, il achète la propriété de Bonrepos près de Verfeil au nord-est de Toulouse.
Son statut de collecteur de la Gabelle, puis fermier général du Languedoc, lui permet de se constituer une fortune personnelle conséquente d’autant plus que son père Guillaume Riquet, homme d'affaires, lui légua une grande fortune. Seigneur de Revel, il connaît bien la montagne noire.
L’idée du canal lui trotte dans la tête mais il se heurte à la question de l’approvisionnement en eau. Le seuil de Naurouze, point de partage où un cours d'eau se scinde en deux pour s’écouler soit vers l’océan Atlantique, soit vers la mer Méditerranée lui donne l’illumination : son canal est possible, et son point culminant se situera à cet endroit, à 48 mètres au-dessus du niveau de la Garonne.
Le projet, accepté par Colbert en 1662, débute en 1666. Riquet y investira même ses propres deniers, qu’il récupérera en péages sur le canal. Il est à noter que les conditions de travail feraient presque rêver aujourd’hui : mensualisation (impensable à l’époque), logement de fonction, outils fournis, et surtout, sécurité sociale pour les ouvriers malades, avec prise en charge intégrale des salaires en cas de maladie, ou d’accident de travail. Cela ne lui valut pas la sympathie des employeurs de la région.
Tenace, il désobéit à Colbert en créant pour le passage du canal le tunnel du Malpas, à Nissan les Ensérunes, et en faisant aboutir le canal dans l’étang de Thau, à Marseillan.
Il mourut le 1er octobre 1680 à Toulouse dans le quartier des Puits-Clos, un an avant l’inauguration du canal que ses fils firent achever. Sa maison est encore visible place Salengro. Sa statue se trouve en haut des allées Jean Jaurès à Toulouse, à quelques mètres du canal, tournant le dos à celui-ci.
En 1996, l’UNESCO inscrit le canal du midi sur la liste du patrimoine mondial de l’humanité.
(1604-1680)
Biterrois célèbre, P.P. Riquet est l’inventeur et le fondateur du canal du midi dans le sud de la France entre la Garonne et la mer Méditerranée. Né vraisemblablement en 1609 (et probablement le 29 juin, le jour de la fête de saint Paul et saint Pierre, dont il porte les prénoms) dans une famille de commerçants aisée, il préfère dans sa jeunesse la langue d'oc au français, et seules les sciences et les mathématiques l'intéressent.
Il se marie à l'âge de 19 ans, avec Catherine de Milhau, fille d'un bourgeois de Béziers et s'installe au pied de la Montagne Noire, dans la ville de Revel. En 1651, il achète la propriété de Bonrepos près de Verfeil au nord-est de Toulouse.
Son statut de collecteur de la Gabelle, puis fermier général du Languedoc, lui permet de se constituer une fortune personnelle conséquente d’autant plus que son père Guillaume Riquet, homme d'affaires, lui légua une grande fortune. Seigneur de Revel, il connaît bien la montagne noire.
L’idée du canal lui trotte dans la tête mais il se heurte à la question de l’approvisionnement en eau. Le seuil de Naurouze, point de partage où un cours d'eau se scinde en deux pour s’écouler soit vers l’océan Atlantique, soit vers la mer Méditerranée lui donne l’illumination : son canal est possible, et son point culminant se situera à cet endroit, à 48 mètres au-dessus du niveau de la Garonne.
Le projet, accepté par Colbert en 1662, débute en 1666. Riquet y investira même ses propres deniers, qu’il récupérera en péages sur le canal. Il est à noter que les conditions de travail feraient presque rêver aujourd’hui : mensualisation (impensable à l’époque), logement de fonction, outils fournis, et surtout, sécurité sociale pour les ouvriers malades, avec prise en charge intégrale des salaires en cas de maladie, ou d’accident de travail. Cela ne lui valut pas la sympathie des employeurs de la région.
Tenace, il désobéit à Colbert en créant pour le passage du canal le tunnel du Malpas, à Nissan les Ensérunes, et en faisant aboutir le canal dans l’étang de Thau, à Marseillan.
Il mourut le 1er octobre 1680 à Toulouse dans le quartier des Puits-Clos, un an avant l’inauguration du canal que ses fils firent achever. Sa maison est encore visible place Salengro. Sa statue se trouve en haut des allées Jean Jaurès à Toulouse, à quelques mètres du canal, tournant le dos à celui-ci.
En 1996, l’UNESCO inscrit le canal du midi sur la liste du patrimoine mondial de l’humanité.
Philippe Pinel (1745-1826)
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CM du 25 janv. 1958 – Timbre n° 1142 Série grands médecins
Philippe Pinel
(1745-1826)
Fils d’un chirurgien, Philippe Pinel nait le 20 avril 1745 à Jonquière (Tarn). Après avoir étudié chez les oratoriens du collège des Doctrinaires de Lavaur, il reçoit les ordres mineurs du petit séminaire et enseigne la théologie.
Mais il s’en lasse et abandonne la prêtrise au profit d’études scientifiques, mathématiques et de médecine.
Il étudie tout d’abord à Toulouse, et en 1773 il publie sa thèse sur ses observations des « aliénés » de l’hôpital de La Grave avant de poursuivre ses études à Montpellier.
Après la Révolution Française, il est persuadé que les troubles mentaux sont les conséquences d’atteintes physiologiques dues aux émotions, il considère les aliénés comme des patients pour lesquels il faut prendre en compte à la fois leur passé et leurs difficultés présentes avant de pouvoir établir une thérapie.
Il préconise donc l’arrêt des saignées et des médications inutiles qui affaiblissent le patient, au profit d’un traitement par la parole, un raisonnement habile devant selon lui venir à bout des cas de délire.
Il veut aussi humaniser le traitement de ses malades, notamment en abandonnant l’usage des chaînes avec lesquelles les malades mentaux étaient régulièrement attachés.
Il rédige la première classification des maladies mentales et il peut être considéré comme le créateur de la psychiatrie moderne. Selon lui, le médecin devait comprendre la logique du délire de son patient, puis s'appuyer sur le reste de raison demeurant chez tout aliéné pour le forcer peu à peu à reconnaitre ses erreurs, en usant du dialogue mais aussi, au besoin, de son autorité.
Philippe Pinel meurt le 25 octobre 1826 à Paris.
Anecdote
Philippe Pinel est à l'origine d'une des plus célèbres coquilles. Corrigeant l'épreuve d'un de ses livres, il notait en marge d'une citation : « Il faut guillemeter tous les alinéas » à l'intention du typographe.
Hélas, à la composition, cela devint une phrase supplémentaire : « Il faut guillotiner tous les aliénés ». Cela est d'autant plus impardonnable, que cet homme est l'un des pionniers de l'humanisation des établissements psychiatriques.
(1745-1826)
Fils d’un chirurgien, Philippe Pinel nait le 20 avril 1745 à Jonquière (Tarn). Après avoir étudié chez les oratoriens du collège des Doctrinaires de Lavaur, il reçoit les ordres mineurs du petit séminaire et enseigne la théologie.
Mais il s’en lasse et abandonne la prêtrise au profit d’études scientifiques, mathématiques et de médecine.
Il étudie tout d’abord à Toulouse, et en 1773 il publie sa thèse sur ses observations des « aliénés » de l’hôpital de La Grave avant de poursuivre ses études à Montpellier.
Après la Révolution Française, il est persuadé que les troubles mentaux sont les conséquences d’atteintes physiologiques dues aux émotions, il considère les aliénés comme des patients pour lesquels il faut prendre en compte à la fois leur passé et leurs difficultés présentes avant de pouvoir établir une thérapie.
Il préconise donc l’arrêt des saignées et des médications inutiles qui affaiblissent le patient, au profit d’un traitement par la parole, un raisonnement habile devant selon lui venir à bout des cas de délire.
Il veut aussi humaniser le traitement de ses malades, notamment en abandonnant l’usage des chaînes avec lesquelles les malades mentaux étaient régulièrement attachés.
Il rédige la première classification des maladies mentales et il peut être considéré comme le créateur de la psychiatrie moderne. Selon lui, le médecin devait comprendre la logique du délire de son patient, puis s'appuyer sur le reste de raison demeurant chez tout aliéné pour le forcer peu à peu à reconnaitre ses erreurs, en usant du dialogue mais aussi, au besoin, de son autorité.
Philippe Pinel meurt le 25 octobre 1826 à Paris.
Anecdote
Philippe Pinel est à l'origine d'une des plus célèbres coquilles. Corrigeant l'épreuve d'un de ses livres, il notait en marge d'une citation : « Il faut guillemeter tous les alinéas » à l'intention du typographe.
Hélas, à la composition, cela devint une phrase supplémentaire : « Il faut guillotiner tous les aliénés ». Cela est d'autant plus impardonnable, que cet homme est l'un des pionniers de l'humanisation des établissements psychiatriques.
Dominique-Jean, Baron Larrey (1766-1842)

EPJ du 12 déc. 1964 – Timbre n° 1434 – Au profit de la Croix-Rouge
Dominique-Jean, Baron Larrey
(1766-1842)
Dominique jean Larrey est né le 7 juillet 1766 à Beaudéan dans les Hautes-Pyrénées. Orphelin de père à treize ans, il est pris en charge par son oncle Alexis, chirurgien en chef de l'hôpital de Toulouse et fondateur du premier hôpital militaire de cette ville. Ce qui lui permet de mener à bien des études de médecine.
Larrey commence sa carrière en 1787 comme chirurgien de la marine royale sur la frégate la Vigilante. De retour à Paris en 1788, il se lie d’amitié avec Corvisart et Bichat, et avec Sabatier, chirurgien en chef des Invalides.
Il est reconnu en tant que chirurgien et devient médecin militaire et chirurgien en chef de la Grande Armée d’Egypte. Adepte des secours au blessés directement sur le champ de bataille, et ce quel que soit leur camp, il suivra Napoléon Bonaparte dans toutes ses campagnes.
Sa neutralité dans l’exercice de sa profession lui vaudra la reconnaissance de l’ennemi, et lui sauvera la vie à Waterloo où, prisonnier des Prussiens, il fut sur le point d'être fusillé à cause de sa ressemblance avec Napoléon, mais il fut reconnu et raccompagné dans ses lignes. Lors du siège d’Alexandrie, au cours de laquelle il sauvera le général Fugière, il a l’idée de faire manger de la viande de cheval aux blessés pour les aider à récupérer plus rapidement, sacrifiant même ses propres chevaux.
Créateur d’une ambulance chirurgicale mobile, les « ambulances volantes », qui lui permettent d’intervenir même sous le feu de l’ennemi. (Au départ il s’agit d’équipes constituées d’un chirurgien accompagné par deux assistants et d’un infirmier. Dans leurs selles se trouvent des pansements et du matériel de premiers soins. Plus tard ce seront des voitures à deux ou quatre roues en forme de coffre et tractées par un, deux, quatre ou six chevaux). Il insiste tout particulièrement sur l’hygiène des grognards et des hôpitaux pour éviter les infections, acquiert une redoutable dextérité pour pratiquer les amputations, et se fait remarquer pour son utilisation de l’asticothérapie.
À la bataille de la Sierra Negra, il pratique pas moins de 700 amputations.
Il organisera l’École de chirurgie et d’anatomie de Toulon et sera nommé professeur de l’École militaire de santé du Val-de-Grâce.
Pour son intégrité et son humanisme sans pareils, il est, en 1804, l’un des premiers récipiendaires de la croix d’officier de la Légion d’Honneur, qui lui est remise par le Premier Consul en personne. Napoléon le fera aussi Baron en 1809
En 1813, il prendra la défense des conscrits blessés à la main et accusés de mutilations volontaires pour échapper à l’armée.
Larrey meurt à Lyon le 25 juillet 1842 d'une pneumonie contractée en Algérie, après une visite des hôpitaux d'Afrique.
D'abord enterré au Père Lachaise, il fut transféré aux Invalides à Paris en 1992.
(1766-1842)
Dominique jean Larrey est né le 7 juillet 1766 à Beaudéan dans les Hautes-Pyrénées. Orphelin de père à treize ans, il est pris en charge par son oncle Alexis, chirurgien en chef de l'hôpital de Toulouse et fondateur du premier hôpital militaire de cette ville. Ce qui lui permet de mener à bien des études de médecine.
Larrey commence sa carrière en 1787 comme chirurgien de la marine royale sur la frégate la Vigilante. De retour à Paris en 1788, il se lie d’amitié avec Corvisart et Bichat, et avec Sabatier, chirurgien en chef des Invalides.
Il est reconnu en tant que chirurgien et devient médecin militaire et chirurgien en chef de la Grande Armée d’Egypte. Adepte des secours au blessés directement sur le champ de bataille, et ce quel que soit leur camp, il suivra Napoléon Bonaparte dans toutes ses campagnes.
Sa neutralité dans l’exercice de sa profession lui vaudra la reconnaissance de l’ennemi, et lui sauvera la vie à Waterloo où, prisonnier des Prussiens, il fut sur le point d'être fusillé à cause de sa ressemblance avec Napoléon, mais il fut reconnu et raccompagné dans ses lignes. Lors du siège d’Alexandrie, au cours de laquelle il sauvera le général Fugière, il a l’idée de faire manger de la viande de cheval aux blessés pour les aider à récupérer plus rapidement, sacrifiant même ses propres chevaux.
Créateur d’une ambulance chirurgicale mobile, les « ambulances volantes », qui lui permettent d’intervenir même sous le feu de l’ennemi. (Au départ il s’agit d’équipes constituées d’un chirurgien accompagné par deux assistants et d’un infirmier. Dans leurs selles se trouvent des pansements et du matériel de premiers soins. Plus tard ce seront des voitures à deux ou quatre roues en forme de coffre et tractées par un, deux, quatre ou six chevaux). Il insiste tout particulièrement sur l’hygiène des grognards et des hôpitaux pour éviter les infections, acquiert une redoutable dextérité pour pratiquer les amputations, et se fait remarquer pour son utilisation de l’asticothérapie.
À la bataille de la Sierra Negra, il pratique pas moins de 700 amputations.
Il organisera l’École de chirurgie et d’anatomie de Toulon et sera nommé professeur de l’École militaire de santé du Val-de-Grâce.
Pour son intégrité et son humanisme sans pareils, il est, en 1804, l’un des premiers récipiendaires de la croix d’officier de la Légion d’Honneur, qui lui est remise par le Premier Consul en personne. Napoléon le fera aussi Baron en 1809
En 1813, il prendra la défense des conscrits blessés à la main et accusés de mutilations volontaires pour échapper à l’armée.
Larrey meurt à Lyon le 25 juillet 1842 d'une pneumonie contractée en Algérie, après une visite des hôpitaux d'Afrique.
D'abord enterré au Père Lachaise, il fut transféré aux Invalides à Paris en 1992.
Félix-Hippolyte Larrey (1808-1895)

Carte postale de Félix Hippolyte Larrey
Malheureusement le personnage représenté est son père, Dominique jean Baron de Larrey.
Errare Humanum Est
Au recto de la carte on peut lire…
GUERRE D’INDEPENDANCE BELGE – CAMPAGNE D’ITALIE
LARREY (fils)
Chirurgien – Professeur – Académicien
Félix-Hippolyte Larrey, né à Paris en 1808, est mort à Bièvres, prés Paris, en 1895.
Neveu d’un chirurgien militaire et fils du grand Dominique Larrey, il entre en 1828 au Val-de-Grâce. En 1830, il accompagne son père à Bruxelles pour organiser le « Service de Santé de l’Armée belge, puis assista au siège d’Anvers en 1832dans l’ambulance de la tranchée. Chirurgien en chef de l’hôpital de la Garde Royale, dit du gros-Caillou, en 1843, il est reçu agrégé de la Faculté de Médecine de Paris, où il enseigne avant de professer au Val-de-Grâce jusqu’en 1838, époque de sa promotion au grade d’inspecteur. « Chirurgien ordinaire » de Napoléon III, il fit à ses côtés la campagne d’Italie comme médecin chef ; il eut un cheval tué sous lui (1859). Etant donné la subordination d’alors du Service de Santé au Corps de l’Intendance, il ne peut que préconiser de nombreuses réformes pour prévenir l’éclosion des épidémies et l’encombrement des ambulances. Chargé de nombreuses missions à l’étranger, il fut nommé en 1858 membre du Conseil de Santé. Toutes les sociétés savantes l’ont appelé à elles, et il a donné à leurs mémoires de nombreuses notices et pris une part très active à leurs travaux. Grand-officier de la Légion d’honneur, baron de l’Empire, il fut président de l’Académie de Médecine en 1863 et membre de l’Institut.
Son nom a été donné à l’hôpital militaire de Toulouse. Sa statue s’élève dans les jardins du Val-de-Grâce.
GUERRE D’INDEPENDANCE BELGE – CAMPAGNE D’ITALIE
LARREY (fils)
Chirurgien – Professeur – Académicien
Félix-Hippolyte Larrey, né à Paris en 1808, est mort à Bièvres, prés Paris, en 1895.
Neveu d’un chirurgien militaire et fils du grand Dominique Larrey, il entre en 1828 au Val-de-Grâce. En 1830, il accompagne son père à Bruxelles pour organiser le « Service de Santé de l’Armée belge, puis assista au siège d’Anvers en 1832dans l’ambulance de la tranchée. Chirurgien en chef de l’hôpital de la Garde Royale, dit du gros-Caillou, en 1843, il est reçu agrégé de la Faculté de Médecine de Paris, où il enseigne avant de professer au Val-de-Grâce jusqu’en 1838, époque de sa promotion au grade d’inspecteur. « Chirurgien ordinaire » de Napoléon III, il fit à ses côtés la campagne d’Italie comme médecin chef ; il eut un cheval tué sous lui (1859). Etant donné la subordination d’alors du Service de Santé au Corps de l’Intendance, il ne peut que préconiser de nombreuses réformes pour prévenir l’éclosion des épidémies et l’encombrement des ambulances. Chargé de nombreuses missions à l’étranger, il fut nommé en 1858 membre du Conseil de Santé. Toutes les sociétés savantes l’ont appelé à elles, et il a donné à leurs mémoires de nombreuses notices et pris une part très active à leurs travaux. Grand-officier de la Légion d’honneur, baron de l’Empire, il fut président de l’Académie de Médecine en 1863 et membre de l’Institut.
Son nom a été donné à l’hôpital militaire de Toulouse. Sa statue s’élève dans les jardins du Val-de-Grâce.
Pierre Eugène Marcelin Berthelot (1827-1907)

EPJ du 06 mai 1960 – Philatélie éducative, 1° exposition cité universitaire, Paris Timbre de Marcelin Berthelot de 1927 n° 243
Pierre Eugène Marcelin Berthelot
(1827-1907)
Berthelot naît d'un père médecin le 25 octobre 1827 à Paris.
Brillant élève, il se fit remarquer par son intelligence, son étonnante mémoire et sa puissance de travail, il s'intéresse à l'histoire et à la philosophie, mais son domaine de prédilection est la chimie.
Il intégrera un laboratoire privé pour commencer, celui de Pelouze, où il peut donner libre cours à ses expérimentations sur la dilatation des gaz.
En 1851, il entre comme préparateur au collège de France, et y est nommé professeur en 1865. Il s’intéresse aux composés organiques, prouve qu’ils ne sont pas nécessairement créés par des organismes vivants et réalise la synthèse de l’éthanol, de l'acide formique, du méthane, de l'acétylène et du benzène.
Auteur d'études historiques sur les alchimistes du Moyen Âge, il s'intéresse aussi aux explosifs et aux quantités de chaleur produites par les réactions chimiques, fondant ainsi la thermochimie.
Il laisse à la postérité le réactif de Berthelot, pouvant par exemple détecter l’urée, et la bombe calorimétrique, appareil qui permet de connaître le pouvoir calorifique d’une quelconque substance.
Mais ce brillant homme fut également homme d’État, Inspecteur Général de l’Instruction publique, Sénateur à vie en 1881, ministre de l’instruction Publique et des Beaux-Arts de 1886 à 1887.
Élu membre de l'Académie des sciences en 1873, il succède à Louis Pasteur comme secrétaire perpétuel en 1889. Enfin, il sera ministre des Affaires étrangères de 1895 à 1896.
Il entra également à l’Académie Française en 1901.
Son décès fit rêver les romantiques puisque, ayant toujours déclaré qu’il ne survivrait pas à son épouse, il mourut une heure après elle, en 1907, visiblement grâce à du cyanure.
Cela conduisit au transfert du couple au Panthéon, personne n’ayant eu le cœur de les séparer. Le lieu des grands hommes accueillera ainsi la première dépouille féminine.
L’administration postale française a commémoré le centenaire de sa naissance par un timbre émis en 1927, surchargé en 1928 pour la poste aérienne. Alors que la surcharge normale est valorisée à hauteur de 4 750,00 €, la surcharge renversée peut atteindre 27 000,00 €.
Paul Sabatier (1854-1941)

EPJ du 07 avril 1956 – Timbre n° 1058 – Série inventeurs et chercheurs célèbres
Paul Sabatier
(1854-1941)
Né le 5 novembre 1854 à Carcassonne (Aude), Paul Sabatier fit ses études au lycée Pierre-de-Fermat de Toulouse et fut reçu à l’âge de 18 ans à la fois à l’école polytechnique et à l’école normale supérieure.
Il choisit cette dernière et en sort agrégé en 1877. Étudiant et assistant du chimiste Marcellin Berthelot, il soutient sa thèse en 1880.
Il met au point en 1897 avec le chimiste français Jean-Baptiste Senderens un procédé d’hydrogénation catalytique des huiles, porte ouverte à la synthétisation des hydrocarbures, pour lequel il partagera avec Grignard le prix Nobel de chimie en 1912.
Il réalise aussi la production de méthane (CH4) par réduction catalytique du dioxyde de carbone par du dihydrogène sous pression et température élevées, selon une réaction dite réaction de Sabatier : CO2 + 4H2 → CH4 + 2H2O.
Professeur de physique à l’université de Bordeaux jusqu’en 1882, il accepte un poste similaire à Toulouse avant d’y être élu titulaire de la chaire de chimie en 1884.
Doyen de la faculté des sciences en 1905, il continuera d’enseigner après avoir pris sa retraite en 1930. Il meurt le 14 août 1941 à Toulouse. Enterré au cimetière Saint Vincent de Carcassonne, un lycée de cette ville et l'Université des sciences de Toulouse portent son nom.
(1854-1941)
Né le 5 novembre 1854 à Carcassonne (Aude), Paul Sabatier fit ses études au lycée Pierre-de-Fermat de Toulouse et fut reçu à l’âge de 18 ans à la fois à l’école polytechnique et à l’école normale supérieure.
Il choisit cette dernière et en sort agrégé en 1877. Étudiant et assistant du chimiste Marcellin Berthelot, il soutient sa thèse en 1880.
Il met au point en 1897 avec le chimiste français Jean-Baptiste Senderens un procédé d’hydrogénation catalytique des huiles, porte ouverte à la synthétisation des hydrocarbures, pour lequel il partagera avec Grignard le prix Nobel de chimie en 1912.
Il réalise aussi la production de méthane (CH4) par réduction catalytique du dioxyde de carbone par du dihydrogène sous pression et température élevées, selon une réaction dite réaction de Sabatier : CO2 + 4H2 → CH4 + 2H2O.
Professeur de physique à l’université de Bordeaux jusqu’en 1882, il accepte un poste similaire à Toulouse avant d’y être élu titulaire de la chaire de chimie en 1884.
Doyen de la faculté des sciences en 1905, il continuera d’enseigner après avoir pris sa retraite en 1930. Il meurt le 14 août 1941 à Toulouse. Enterré au cimetière Saint Vincent de Carcassonne, un lycée de cette ville et l'Université des sciences de Toulouse portent son nom.