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La Chromolithographie

Sans être une invention proprement moderne, la lithographie n'a pas un passé très lointain, puisque ses premières manifestations ne remontent qu'aux premières années du XIXe siècle.

S'il faut en croire la légende, ce serait en transcrivant sur une pierre (faute de papier !) le mémoire de sa blanchisseuse, qu'un jeune Allemand du nom d'Aloys Senefelder eut la révélation des possibilités de l'impression sur pierre. Quoi qu'il en soit, la découverte était pleine d'avenir et Senefelder eut vite fait de mettre au point une technique qui n'a pratiquement pas changé depuis.

La lithographie, c'est donc l'art de dessiner sur la pierre, ou plutôt de reproduire un dessin exécuté sur la pierre. Bien entendu, cela n'est pas si simple et il ne suffit pas de dessiner n'importe quoi sur n'importe quelle pierre pour s'improviser lithographe.

La pierre que l'on emploie est un calcaire à grain très fin qui doit être assez dur pour rendre la précision du trait, mais pas trop pour qu'on puisse y travailler facilement. Mais déjà Senefelder avait découvert que l'on pouvait remplacer la pierre par une plaque de zinc, qui se prête à la même préparation et présente l'avantage d'un moindre encombrement.

Avant de commencer tout travail, il faut préparer la surface de la pierre. Pour cela, on se sert de poudres abrasives de plus en plus fines que l'on fait agir en frottant deux pierres l'une contre l'autre. Quand les deux surfaces adhèrent parfaitement l'une à l'autre, la surface est prête et il ne reste plus qu'à terminer à la pierre ponce pour obtenir un poli parfait. Maintenant, l'artiste peut se mettre au travail. Il utilise un crayon fait d'une encre très grasse avec lequel il peut dessiner directement sur la pierre. S'il n'est pas très sûr de sa main, il peut exécuter une légère esquisse à la sanguine sur laquelle il reviendra ensuite au crayon gras. Parfois, il peut s'agir d'une transcription pure et simple et le travail est alors laissé à un lithographe de profession qui reporte sur la pierre le dessin à reproduire en s'aidant d'un calque à la sanguine.

Une fois le dessin terminé, le lithographe enduit toute la surface d'une solution de gomme arabique et d'acide nitrique. On laisse agir, puis on lave abondamment : les surfaces non dessinées ont été attaquées par l'acide et se gorgent d'eau, tandis que celles protégées par le crayon gras restent imperméables. On passe alors un rouleau encreur qui imprègne aisément les parties grasses et épargne les surfaces mouillées.

Il ne reste plus qu'à procéder à l'impression sur papier, opération qui s'exécute en posant la pierre couverte du papier sur un chariot que l'ont fait glisser sous un râteau de bois qui assure une parfaite application.

Quand il s'agit d'une lithographie en couleurs, le procédé est le même mais nécessite l'emploi d'encres de différentes couleurs et d'autant de pierres qu'il y a d'encres. En outre, les repérages doivent être extrêmement précis pour éviter les décalages.

Chromos et Cartes promotionnelles

Dans les années 1850, la révolution industrielle engendre de nouveaux produits qui nécessitent de la "réclame" pour conquérir les marchés naissants. C'est le cas notamment de l'extrait de viande, du lait concentré, du chocolat, de la chicorée et encore beaucoup d'autres produits.

Confrontés à une forte concurrence, les négociants, des grandes villes essentiellement, distribuent alors des images pour promouvoir leur commerce et essayent de fidéliser leur clientèle. Dès lors, et jusqu'en 1939, la petite image chromolithographiée, différente chaque semaine, attire les écoliers désireux d'enrichir l'album réservé à leur précieuse collecte.

Suivant cette ingénieuse idée, les grandes marques de l'époque se lancent dans la création et la réalisation de chromos.

En un siècle, de 1872 à 1975, la compagnie "Liebig" distribue ainsi 1871 séries de six (ou plus) images.

Le chromo occupe aujourd'hui une place de choix dans le petit monde du vieux papier.

Les chromos Liebig: ce sont de bons supports publicitaires, une magnifique encyclopédie.

Au début (1872) les commerçants n'offraient aux caisses qu'un seul chromo par achats. Les autres images de la même série se trouvaient dans le tiroir pour le prochain achat. Plus tard (1939) on échangeait des coupons contre les séries complètes.

Cette collection universelle distribuée dans plusieurs pays de l'Europe se termine en Italie en 1975.

Dans le temps les séries ont été répertoriées par différents personnes et de ce fait là plusieurs catalogues sont en circulation.

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