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Je vous livre ci dessous la légende de Yi que vous trouverez dans mon livre. Archer de la mythologie Chinoise honoré par un timbre paru en 1987, ainsi que d'autres sur des légendes chinoises populaires. 

La légende de Yi

Photo
Timbres de Chine - Légendes de la Chine antique 1987 Dessin sur enveloppe en recommandé de Chine de Yi, tirant sur les neuf soleils




















L'Archer céleste Yi et les dix soleils

            Dans la mythologie chinoise, cinq empereurs légendaires ont gouverné la Chine. L’un d’eux, Yao, était d’ailleurs, dans le confucianisme, l’empereur idéal.

         La légende de Yi se déroule pendant son règne.

         D’après cette dernière, jadis, Xihe, la mère du soleil, avait eu dix enfants. Les dix soleils vivaient dans les régions orientales, dans un lac, à Tanggu. Nos dix soleils avaient reçu l’ordre de l’Empereur Céleste d’aller, chacun à leur tour, éclairer et réchauffer la terre. Grâce à eux, la planète était alors florissante et verdoyante.

         Sauf que… nos dix soleils n’étaient que des garnements ne pensant qu’à s’amuser, et attendre leur tour pour aller se promener une fois tous les dix jours seulement leur pesait. Et ce qui devait arriver arriva : ils décidèrent un jour de braver l’interdit et d’aller tous ensemble s’amuser autour de la terre.

Sur celle-ci, la chaleur fut tellement intense qu’une terrible sècheresse s’abattit. Les rivières furent asséchées, les récoltes brûlées.

         L’empereur Yao demanda donc aux soleils de reprendre le rythme normal d’apparition, afin de pouvoir sauver la planète. Mails ils refusèrent, ils s’amusaient bien, alors.

         L’empereur Yao, soucieux du bien-être de son peuple et de la sauvegarde de la planète, implora alors l’Empereur Céleste pour que celui-ci lui vienne en aide.

         Ce dernier, furieux d’apprendre qu’on ait pu ainsi lui désobéir et mettre la terre en danger, convoqua Yi, l’archer céleste. Il lui confia un arc rouge, dix flèches blanches et lui ordonna de punir les soleils.

         Yi descendit sur terre. Le spectacle de désolation qui s’offrait à ses yeux renforça sa détermination à obéir à l’Empereur Céleste. Il prit son arc et visa le premier soleil. Celui-ci se transforma en une boule de feu et disparut. Les autres soleils, effrayés, voulurent s’enfuir mais Yi ne leur en laissa pas l’occasion. Il allait tirer sa dixième flèche quand l’empereur Yao stoppa son bras : « -Arrête, nous avons besoin de soleil pour vivre, épargne le dernier. »

         Yi accéda à sa demande. La vie put donc reprendre un cours normal sur terre

        Lorsque Yi voulut regagner les cieux, les hommes lui demandèrent de rester pour les aider à vaincre d’autres catastrophes, et il accepta. Voilà comment un archer sauva l’humanité. 

        Cette légende montre à quel point l’archerie reste importante dans le collectif chinois. 



        


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Carte maximum de Chine - Timbre de Yi , l'archer celèste.

Autres légendes Chinoises que vous trouverez dans le livre

Chai jin 

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Chai Jin et Yi Tianxi - Timbre de Chine
En Chine, il existe d’autres contes et légendes qui racontent les exploits de chasse, de bravoure ou de brigandage. Le plus célèbre conte, étant :

 « Au bord de l’eau ». 

Plus qu’un conte, nous avons affaire là à un roman d’aventure du XIVe siècle, qui lui-même serait la traduction écrite de récits oraux bien plus vieux.

Les héros, au nombre de cent huit, se battent contre l’injustice, l’arbitraire… tels le Robin des Bois Anglais, ils détroussent les riches pour donner aux plus démunis, ils punissent les méchants…

Ces héros ont donné lieu à émission de timbres. Nous vous en présentons ici trois d’entre eux. « Chai Jin, Hua Rong et Qin Ming ».       

Chai jin :

         Incarnant la noblesse et surnommé le petit ouragan,

         C’est un descendant de la famille royale de la Dynastie des Zhou. Sa passion était non seulement d’aider les experts en arts martiaux mais aussi de les soustraire à la justice impériale.

         Notre héros est représenté sur ce timbre en train de se faire chasser d’une maison car il refusait de se soumettre aux ordres du maître des lieux «Yi Tianxi ».

         Un autre héros, Li Kui, le tourbillon noir, trouva le procédé indigne et rossa à son tour l’oppresseur.

         Chai Jin refusant de fuir avec Li Kui fut arrêté et emprisonné.


Hua Rong tire sur une oie  en plein vol.

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Le timbre montre Hua Rong au tir à l’arc tuer une oie en plein vol

                                        

Hua Rong 

Il incarne le courage, mais est surtout connu pour ses talents d’archer : recruté par Song Jiang, le héros majeur du roman et chef des brigands, il fit étalage de son adresse au tir lors du banquet donné en son honneur. 

Pour ne pas se dédire, il se mit lui-même au défi de « transpercer la tête de la troisième oie de la file » du vol qui passait à ce moment là au-dessus d’eux, et réussit son exploit

 


Qin Ming traverse la nuit un village en ruine.

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Le timbre représente Qin Ming Traversant un cercle de feu.


Qin Ming,

Incarnant aussi la noblesse est surnommé la foudre du fait de ses fréquents emportements et de sa voix de stentor.

C’est le commandant général de la préfecture de Qing Zhou.

Son arme de prédilection est une longue lance aux pointes en forme de dents de loup.

Le timbre raconte l’échec d’une de ses missions, de venir à bout d’un camp de brigands. 

Ceux-ci n’ayant pas pu le convaincre de les rejoindre lui tendirent un piège en faisant croire à des villageois que l’incendie et le pillage de leur village étaient de son fait. Les villageois, le voyant arriver, se mirent à lui tirer dessus avec leurs arcs.


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