Louis Pasteur
(1822 - 1895)
Louis Pasteur est né à Dole dans le Jura le 27 décembre 1822. Il réussit son admission à l’école normale en 1843, où il étudie la chimie, la physique et la cristallographie. Devenu agrégé-préparateur, il présente ses thèses pour le doctorat en sciences physique à la faculté des sciences de Paris.
En 1856, il obtient la médaille Rumford sur ses recherches sur la chiralité moléculaire. En 1861, il fait paraître des travaux qui remettent en cause la théorie de la génération spontanée. L'Académie des sciences lui décerne le prix Jecker pour ses recherches sur les fermentations.
En 1876, il décide de se lancer en politique, mais n’est pas élu sénateur. Du coup, il reprend ses recherches. Il gagne Clermont-Ferrand où il étudie les maladies de la bière avec son ancien préparateur Émile Duclaux, et conclut ses études sur la fermentation par la publication d'un livre : Les Études sur la bière et la pasteurisation (1876).
En 1881, son équipe et lui achèvent la fabrication du vaccin contre le charbon des moutons et quatre années plus tard, Pasteur acquiert une renommée mondiale grâce à sa découverte du vaccin antirabique ; d’où la naissance de l’institut pasteur en 1888.
Pasteur décède le 28 septembre 1895 dans l’annexe de l’institut Pasteur à Villeneuve-l'Étang. Après des hommages nationaux le 05 octobre, son corps embaumé reposa dans l’un des Caveaux de notre Dame pendant une année avant d’être transféré sur la demande de sa famille dans une crypte de l’institut qui porte son nom.
En 1856, il obtient la médaille Rumford sur ses recherches sur la chiralité moléculaire. En 1861, il fait paraître des travaux qui remettent en cause la théorie de la génération spontanée. L'Académie des sciences lui décerne le prix Jecker pour ses recherches sur les fermentations.
En 1876, il décide de se lancer en politique, mais n’est pas élu sénateur. Du coup, il reprend ses recherches. Il gagne Clermont-Ferrand où il étudie les maladies de la bière avec son ancien préparateur Émile Duclaux, et conclut ses études sur la fermentation par la publication d'un livre : Les Études sur la bière et la pasteurisation (1876).
En 1881, son équipe et lui achèvent la fabrication du vaccin contre le charbon des moutons et quatre années plus tard, Pasteur acquiert une renommée mondiale grâce à sa découverte du vaccin antirabique ; d’où la naissance de l’institut pasteur en 1888.
Pasteur décède le 28 septembre 1895 dans l’annexe de l’institut Pasteur à Villeneuve-l'Étang. Après des hommages nationaux le 05 octobre, son corps embaumé reposa dans l’un des Caveaux de notre Dame pendant une année avant d’être transféré sur la demande de sa famille dans une crypte de l’institut qui porte son nom.
Pasteur est le premier personnage scientifique après Napoléon III à avoir eu des timbres à son effigie. Une série courante en petit format lui a été dédiée entre 1923 et 1926, (12 timbres au total, à faciales différentes représentant le buste de profil de Pasteur).
Certains ont été surchargés en 1925 pour en changer la valeur, puis au profit de la caisse d’amortissement en 1927, en 1928, et en 1929, puis en 1930 pour le congrès du BIT. On le retrouve également surchargé en poste aérienne en 1928 « timbre qui cote oblitéré 12500 € et neuf 17500 € », ainsi que dans des Préoblitérés ou portant la mention spécimen.
En 1936 et 1938, deux timbres identiques à faciale différente et à l’effigie de Pasteur dans son laboratoire ont été émis en hommage aux chômeurs intellectuels, par la suite, il y a eu trois autres émissions de timbres sur pasteur, en 1973, en 1985, et en 1995. En 1987, c’est l’institut Pasteur qu’on retrouve en timbre.
Au total, on dénombre en France 39 timbres, auxquels il faut rajouter cinq carnets contenant 20 timbres à 10c vert, et un carnet Chanteclerc contenant 10 timbres et 12 entiers.
Il bat par le nombre de timbres émis, Napoléon III et Pétain qui ont été timbrifiés de leur vivant.
Certains ont été surchargés en 1925 pour en changer la valeur, puis au profit de la caisse d’amortissement en 1927, en 1928, et en 1929, puis en 1930 pour le congrès du BIT. On le retrouve également surchargé en poste aérienne en 1928 « timbre qui cote oblitéré 12500 € et neuf 17500 € », ainsi que dans des Préoblitérés ou portant la mention spécimen.
En 1936 et 1938, deux timbres identiques à faciale différente et à l’effigie de Pasteur dans son laboratoire ont été émis en hommage aux chômeurs intellectuels, par la suite, il y a eu trois autres émissions de timbres sur pasteur, en 1973, en 1985, et en 1995. En 1987, c’est l’institut Pasteur qu’on retrouve en timbre.
Au total, on dénombre en France 39 timbres, auxquels il faut rajouter cinq carnets contenant 20 timbres à 10c vert, et un carnet Chanteclerc contenant 10 timbres et 12 entiers.
Il bat par le nombre de timbres émis, Napoléon III et Pétain qui ont été timbrifiés de leur vivant.
Paquebot Pasteur

Timbre n° 502 de 1941 de 70 c – Le Paquebot Pasteur, surchargé 1f+1f en 1941
Après l’incendie de 1933 du grand paquebot de 45000 tonnes, l’Atlantique, la compagnie Sud-Atlantique passe commande aux chantiers de Penhoët de Saint-Nazaire d’un nouveau paquebot baptisé Pasteur. Celui-ci est lancé le 15 février 1938.
Il ne fut un paquebot de luxe que durant quelques semaines car la Seconde guerre mondiale a interrompu sa mise en service. Les Anglais s’emparent du paquebot le 4 juillet 1940. Il navigue pendant toute la guerre sous pavillon anglais d’abord, puis sous pavillon français après 1945 permettant à 250 000 hommes de se déplacer.
Le paquebot est rendu à la France le 13 avril 1946. Il transportera durant 11 ans des milliers de soldats soit l’équivalent du tiers de tous les soldats engagés dans la guerre d’Indochine.
Vendu en Allemagne, il est redevenu un vrai paquebot de ligne, sous le nom de "Bremen". Revendu à la Grèce puis immobilisé en Arabie saoudite, il finit par couler dans l’Océan Indien en juin 1980 alors qu’il était remorqué vers la démolition.
Il ne fut un paquebot de luxe que durant quelques semaines car la Seconde guerre mondiale a interrompu sa mise en service. Les Anglais s’emparent du paquebot le 4 juillet 1940. Il navigue pendant toute la guerre sous pavillon anglais d’abord, puis sous pavillon français après 1945 permettant à 250 000 hommes de se déplacer.
Le paquebot est rendu à la France le 13 avril 1946. Il transportera durant 11 ans des milliers de soldats soit l’équivalent du tiers de tous les soldats engagés dans la guerre d’Indochine.
Vendu en Allemagne, il est redevenu un vrai paquebot de ligne, sous le nom de "Bremen". Revendu à la Grèce puis immobilisé en Arabie saoudite, il finit par couler dans l’Océan Indien en juin 1980 alors qu’il était remorqué vers la démolition.
Le Pasteur – Billet de la Banque de France de 5 Fr. de 1969
Le 5 mai 1966, la Banque de France a émis un billet de 5 francs, consacré à Pasteur. Billet de banque d’une durée éphémère puisque démonétisé en 1972.
Ce billet de banque est à dominante verte. L’avers est orné d’un portrait de Louis Pasteur devant la façade de son institut de Paris.
Le revers porte sur sa gauche avec le même portrait de Pasteur entouré de divers instruments de laboratoires, la reproduction du bronze sculpté par Emile Louis Truffot (1843-1895) de l’enfant, jean baptiste Guerbat aux prises avec un chien enragé, commémorant la guérison de ce dernier par le vaccin antirabique de Pasteur.
Ce billet de banque est à dominante verte. L’avers est orné d’un portrait de Louis Pasteur devant la façade de son institut de Paris.
Le revers porte sur sa gauche avec le même portrait de Pasteur entouré de divers instruments de laboratoires, la reproduction du bronze sculpté par Emile Louis Truffot (1843-1895) de l’enfant, jean baptiste Guerbat aux prises avec un chien enragé, commémorant la guérison de ce dernier par le vaccin antirabique de Pasteur.
Pasteur à t'il eu le Prix Nobel????? Question que l'on se pose souvent.
Louis Pasteur, décédé en 1895 n’a jamais eu le prix Nobel. Ce dernier est une récompense de portée internationale fondée en 1901 et il ne peut pas être remis de manière posthume : il est obligatoirement attribué à des personnalités de leur vivant.
Par contre, nombres de personnes travaillant à l’institut Pasteur ont obtenu des prix Nobel. On en dénombre dix.
Les récipiendaires des Prix Nobel décernés à des Pasteuriens depuis 1900 sont:
Alphonse LAVERAN (1907) - " Pour ses travaux sur le rôle des protozoaires comme agents de maladies " (il découvrit notamment l'hématozoaire du paludisme)
Elie METCHNIKOFF (1908) - " Pour ses travaux sur l'immunité " (découverte des phagocytes et de la phagocytose, en 1883, et de l'immunité cellulaire)
Jules BORDET (1919) - " Pour ses découvertes concernant l'immunité " (mise en évidence du rôle des anticorps et du complément)
Charles NICOLLE (1928) - "Pour ses travaux sur le typhus " (notamment la découverte du rôle du pou dans la transmission de l'infection)
Daniel BOVET (1957) - " Pour ses découvertes sur les produits de synthèse qui inhibent l'action de certaines substances de l'organisme et plus spécialement leur action sur le système vasculaire et les muscles du squelette " (découvertes sur les antihistaminiques et les curarisants de synthèse)
André LWOFF, François JACOB, Jacques MONOD (1965) - " Pour leurs découvertes sur la régulation génétique de la synthèse des enzymes et des virus "
Luc MONTAGNIER et Françoise BARRE-SINOUSSI (2008) pour leurs travaux portant sur la découverte du rétrovirus responsable du sida en 1983.
Elie Metcnikoff, Charles Nicolle et Jacques Monod ont été honorés par la philatélie et figurent dans mon livre.
Par contre, nombres de personnes travaillant à l’institut Pasteur ont obtenu des prix Nobel. On en dénombre dix.
Les récipiendaires des Prix Nobel décernés à des Pasteuriens depuis 1900 sont:
Alphonse LAVERAN (1907) - " Pour ses travaux sur le rôle des protozoaires comme agents de maladies " (il découvrit notamment l'hématozoaire du paludisme)
Elie METCHNIKOFF (1908) - " Pour ses travaux sur l'immunité " (découverte des phagocytes et de la phagocytose, en 1883, et de l'immunité cellulaire)
Jules BORDET (1919) - " Pour ses découvertes concernant l'immunité " (mise en évidence du rôle des anticorps et du complément)
Charles NICOLLE (1928) - "Pour ses travaux sur le typhus " (notamment la découverte du rôle du pou dans la transmission de l'infection)
Daniel BOVET (1957) - " Pour ses découvertes sur les produits de synthèse qui inhibent l'action de certaines substances de l'organisme et plus spécialement leur action sur le système vasculaire et les muscles du squelette " (découvertes sur les antihistaminiques et les curarisants de synthèse)
André LWOFF, François JACOB, Jacques MONOD (1965) - " Pour leurs découvertes sur la régulation génétique de la synthèse des enzymes et des virus "
Luc MONTAGNIER et Françoise BARRE-SINOUSSI (2008) pour leurs travaux portant sur la découverte du rétrovirus responsable du sida en 1983.
Elie Metcnikoff, Charles Nicolle et Jacques Monod ont été honorés par la philatélie et figurent dans mon livre.